Le cri des pauvres

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Lors de la réunion de carême du 29 mars 2014, « Écoute le cri des pauvres » : Marie-Pascale témoigne de sa vie avec sa fille atteinte de trisomie.

Le cri des pauves

 

Nous avons, pendant ce carême 2014 étudié la fiche n°3 : « Écoute le cri des pauvres »

 

Elisabeth nous a partagé le témoignage de Marie-Pascale, lors de la réunion de carême du 29 mars 2014, témoignage qui l'a touchée par la simplicité de son vécu au quotidien de cette pauvreté qui est sa richesse.

 

Cri d'un pauvre : Marie Pascale témoigne de sa vie avec sa fille atteinte de trisomie.

 

Elle évoque sa pauvreté, sa  souffrance quand elle subit le regard des autres sur sa fille qui comprend très bien qu’on la regarde sans aménité.

 

Souffrance de Marie-Pascale parce que son enfant comprenait très bien des phrases assassines du style :
" La trisomie ça s'attrape? c'est contagieux ? ". 

 

Souffrance de se sentir démunie, même si on cherche à museler la méchanceté sans violence :

«  Si on te traite de 'mongol', réponds que toi, tu es française ! »

 

Cette Maman-Courage a partagé combien sa vie de couple et de famille a été transformée et enrichie

par cette enfant "différente" qui leur a appris à faire "le détour" pour aller à l'essentiel dans la relation à

l'autre. (allusion au texte de l'exode où Moïse fait un détour pour regarder le Buisson Ardent)

 

Marie-Pascale explique la beauté de ces jeunes trisomiques :

" Ils sont vrais, pas de faux semblant. Ils s’entraident sans se poser de questions (il a besoin de moi donc je

l’aide), ils perçoivent si on les accepte ou pas mais pour eux, il n'y a pas de barrière sociale."

 

Elle explique que si on se détourne, c'est par peur. 
Pour elle, le racisme c’est la peur de l’autre : 

devant le handicap, la précarité, la couleur de l’autre etc… 

et  la  peur  paralyse et nous fait fuir le regard du "pauvre".

 

La peur qui nous ligote dans nos relations.

Reconnaître, identifier nos propres peurs.

 

Les SDF dans la rue, devant lesquels nous ne savons pas comment réagir, à qui nous ne savons pas comment parler, par peur de leurs réactions, par crainte de ne pas avoir la bonne attitude à adopter.

Etre maladroite dans l’approche, ne pas être naturelle, ne pas pouvoir être spontanée : voilà ce qui explique nos 'racismes' envers les pauvres, quels qu'ils soient.

 

Marie-Pascale nous disait combien il est important, pour nous tous,

de combattre toutes ces formes de racisme,

en allant vers l'autre, en lui parlant, en le rencontrant, en se laissant apprivoiser

 

.... En n'oubliant pas que nous sommes tous des pauvres, 
semblables dans nos pauvretés face à l'amour infini d'un même Père.

À partir des notes d'Elisabeth

 

Je me permets de mettre ci-dessous une vidéo d'Hernan, un jeune enfant trisomique qui n'aime pas être

touché, avecHilalaya, une femelle labrador qui va faire beaucoup d'efforts pour se lier d'amitié avec lui.  

Un simple chien (créature de Dieu) nous montre comment déployer des trésors de douceur et de patience ... 

Ana, la maman d'Hernan, pense que son fils est un cadeau de Dieu qui a changé sa vie et élargi son

âme, et nous pensons avec elle que "Dieu ne se trompe pas." 

You are so beautiful to me !

 

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