La culpabilité, un poison mortifère.

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La culpabilité, un poison mortifère. Au lieu de contempler notre péché, contemplons le Seigneur qui nous en délivre.

La culpabilité, un poison mortifère.


Ceux de ma génération (l’après-guerre) ont été élevés dans l’obsession du péché et la peur du jugement et de l’enfer.
 

Grâce à Dieu les choses ont changé mais nous sommes encore trop occupés à scruter en nous la trace du péché pour en condamner notre conscience, alors que la chose principale qui compte pour Dieu c’est notre attachement à L’aimer et aimer nos frères. 

 

Regardons faire Jésus :
Est-ce qu’il condamne Marie-Madeleine qui se jette à ses pieds (Luc 7,36) ?
Est-ce qu’il sanctionne la femme adultère (Jn, 8,1) ?
Est-ce qu’il juge la samaritaine (Jn 4, 5) ?

 

Non, dans toutes ces rencontres, ce n’est pas le péché de ses interlocuteurs qui l’intéresse mais l’amour qu’ils manifestent par leur foi et leur désir de conversion.


Et que dire du fils prodigue ?
Que fait le père en retrouvant son fils ?
Il devrait lui demander des comptes sur ce qu’il a fait de sa part d’héritage ; non, pas un mot sur ce sujet.
« Son père l’aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers » !
Et quand le fils veut confesser sa faute, il ne l’écoute même pas, il donne ordre aux  serviteurs de préparer la fête !

 

Comme Saint Augustin qui écrit : « aime et fais ce que tu veux »,  je crois qu’il nous faut détourner notre regard de nous-mêmes, nous pardonner et regarder Dieu et les autres avec un désir toujours plus grand de les aimer davantage,  qui qu’ils soient et quels qu’ils soient.
 

Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi en se disant que Dieu nous pardonnera toujours !
 

Mais quand nous sommes établis dans l’amour, nos chutes et nos fautes n’ont plus grande importance.
 

C’est cela vivre la liberté des enfants de Dieu.
                                                                                     Jean-Noël GERARD

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