Accompagnement spirituel pourquoi faire ?

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L’accompagnement spirituel peut susciter un chemin d’apaisement, de guérison. il fait bon se re-poser en Sa présence !

Accompagnement spirituel pourquoi ?

« Tu étais avec moi, et moi je n’étais pas avec toi. Tu étais au-dedans mais moi j’étais dehors ! » St Augustin.

Parce que le rythme de nos vies nous aveugle, nous nous laissons embarquer sur des chemins sans issue, des déserts arides où le cœur se dessèche, l’esprit s’appauvrit. Avant qu’il ne soit trop tard, comment reprendre souffle ?
 

L’accompagnement spirituel peut susciter un chemin d’apaisement, de guérison.

Choisir de marcher avec un « compagnon », c’est revenir à la source de nos vies : « Tu nous as faits pour Toi, Seigneur et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose en toi ! ». Oui, l’urgence aujourd’hui c’est de retrouver dans nos vies cet espace fraternel d’écoute où il fait bon se re-poser en Sa présence !

 

Suivre Jésus est un chemin de liberté sur lequel nous avons besoin, au moins à certaines heures, d’un guide.

Pour nous mettre en route, résister au découragement et tenir. Pour nous désaltérer dans la Parole de Dieu, reconnaître le passage du Seigneur, répondre à l’appel…ou simplement « nous re-poser en sa présence ».

Telle est l’histoire du Peuple de Dieu …

Celle de Paul sur le chemin de Damas qui, ayant été aveuglé et renversé, fit l’expérience d’être pris par la main d’un compagnon pour se laisser conduire à la ville où Ananias, un frère, fut envoyé vers lui par Dieu (Ac 9,1-18). L’Esprit Saint pousse alors Paul sur tous les itinéraires du Moyen Orient…

C’est l’histoire de ce fonctionnaire éthiopien qui, sur la route de Gaza, confia au diacre Philippe, envoyé aussi vers lui par Dieu, son incapacité à comprendre l’écriture qu’il était en train de lire : « Comment le pourrais-je si je n’ai pas de guide ? » (Ac 8,31).
 

Telle est l’histoire du peuple de Dieu, telle est notre histoire aujourd’hui…

Si faibles que soient nos possibilités, si grandes que soient la diversité et l’urgence des tâches à accomplir, qu’y a-t-il de plus important que de permettre la rencontre du Christ dans la durée ?

Comme Philippe qui dit « Viens et vois » à Nathanaël et l’accompagne vers Jésus (Jn 1, 46) nous souhaitons inviter des fidèles du Christ à se préparer, et à se tenir prêts, pour devenir des compagnons de celles et ceux qui cherchent s’il y a une route pour eux, et quelle est cette route, de tous ceux qui s’interrogent sur le « comment » avancer à la suite de Jésus.

Les attentes sont innombrables. Encore faut-il les percevoir !

Encore faut-il les accueillir et permettre aux intéressés de les découvrir eux-mêmes, à la lumière de la Parole et l’apprentissage de la prière. Mais qui, à cause de Jésus, se rendre libre pour cette tâche ?

Jean Paul II déclarait aux évêques de la région Sud-Ouest, le 24 septembre 1982 : « Plus de gens qu’on ne le croit seraient capables de faire oraison ! Mais personne ne leur a appris… ».
 

L’accompagnateur, comme un guide de montagne, choisit d’abord d’être lui-même accompagné… et dans la durée.

Pour expérimenter « pour de vrai » ce qu’il fera ensuite découvrir à d’autres.

Beaucoup de patience et de temps sont nécessaires pour devenir un serviteur de l’Esprit et de son souffle imprévisible.

Comme l’écrit Sœur Véronique Margron, dans le journal La Croix : « En allant à pied, on trouve (la) vérité dans la lenteur et l’incertitude des pas du pèlerin ».

Heureux temps où des chrétiens se rendent libres pour répondre à cet appel !

Nous rendons grâce pour ce don du Père qui agit toujours…

 

 

Jacques David, Evêque du diocèse d’Evreux
Préface du livre
« Se reposer en sa présence, Accompagnement spirituel et guérison »
Ouvrage édité sous la responsabilité de Tychique
Revue de formation œcuménique publiée par la Communauté du Chemin Neuf

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