Temoignage sacrement des malades (2013)
L'huile et la grâce
Les communautés paroissiales de Tresses, Bouliac et Créon se sont regroupées à l'église de Fargues-Saint-Hilaire le lundi 11 février 2013, date à laquelle on fêtait Notre-Dame-de-Lourdes, et la Journée mondiale de prière pour les malades.
Imposition des mains et onction d'huile bénite devaient rappeler les gestes de Jésus lorsqu'il guérissait.
« C'est Jésus lui-même qui vient vous toucher dans votre état de souffrance, prévient le Père Richard. Il vient nous visiter aujourd'hui par ce très beau sacrement ».
Pour cette messe bien particulière, autour de l'autel, cinq prêtres et un diacre représentent les secteurs pastoraux de Tresses, Bouliac et Créon.
Les Pères Michel Varachaud, François Barre, Claude Akili, Richard Tardiff, Thomas Brenti et le Diacre Michel Moreau, vont tous participer à ce saint sacrement.
Au moment où débute la messe, l'église est quasiment pleine.
Tous sont venus pour recevoir l'imposition des mains du Seigneur, par l'intermédiaire des hommes
d'église. Puis s'ensuivra l'onction. Un signe de croix sur le front, puis au creux de chaque main avec l'huile bénite.
Durant l'imposition des mains, les prêtres restent muets tandis que l'assemblée chante « C'est l'homme de Galilée qui passe parmi nous. Laisse-le te toucher et reçoit sa bénédiction ».
La ferveur se lit sur les visages, les yeux s'humectent…
Durant l'onction, comme pour l'imposition des mains, les prêtres s'avancent dans l'assemblée pour marquer individuellement le front et les mains des fidèles.
« Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l'Esprit Saint, récite le prêtre à chaque bénédiction. Ainsi, vous ayant libéré de tout péché, qu'il vous sauve et vous relève. »
L'émotion se lit sur les visages.
« Nous avons proposé cette onction des malades pour signifier ce Dieu qui est miséricorde, explique Dany Choteau, la coordonnatrice de l'Equipe Locale d'Animation pour la Mission, c'est ce Dieu qui vient habiter la souffrance des Hommes pour lutter avec eux. L'onction parfumée, c'est Dieu qui vient nous imprégner de son amour ».
Christian Boisson
(Extraits de l’article paru dans le journal « Sud-Ouest »)
Février 2013