Présentation des Fiançailles
Fiançailles qui contacter ?
Les personnes qui reçoivent les fiancés font partie de l'équipe de préparation au Mariage.
Cliquez ici pour contacter la responsable de cette liste qui vous orientera.
Fiançailles d'un point de vu non religieux
Les fiançailles (tiré du latin confiare signifiant « confier à ») sont, pour un couple, une déclaration d'intention de mariage.
Le terme de fiançailles désigne le jour de cette déclaration, ainsi que le temps qui sépare ledit jour de celui du mariage.
Ce n'est pas forcément un acte religieux, et une bague de fiançailles matérialise souvent cette décision.
Au Moyen Âge, lors des fiançailles, le couple échangeait un simple anneau sans pierre précieuse1. En 1477, l’archiduc Maximilien offre une bague en diamants à sa promise, Marie de Bourgogne, fille de Charles le Téméraire ; ainsi commence la tradition des bagues de fiançailles.
Le Code civil français de 1804 ne reconnait aucune légitimité à la notion de « fiançailles » (qui n'y est d'ailleurs pas mentionnée). On considère qu'il s'agit là d'une « promesse de mariage » qui serait contraire à la liberté matrimoniale des individus.
Ainsi, jusqu'à ce que le mariage soit prononcé, les futurs époux gardent donc l'entière liberté de ne pas se marier, les fiançailles ne créent donc aucune obligation dans ce sens. Les fiançailles ne sont pas des actes juridiques, ce sont des faits juridiques susceptibles de produire des effets de droit.
(pour en savoir plus, consulter Wikipédia)
Fiançailles pour les Chrétiens
Trois petites syllabes pour beaucoup de sens, différents !
Pour les uns, c’est vivre ensemble, sans être marié ;
pour d’autres, c’est sortir avec quelqu’un,
pour d’autres encore, c’est pour désigner le fait qu’on a un copain, une copine, un peu plus sérieux qu’un simple flirt.
Pour nous chrétiens, les fiançailles ont une signification bien précise :
Le mariage est considéré comme un don mutuel des conjoints : « Je me donne à toi pour t’aimer fidèlement, tout au long de notre vie, et je te reçois comme époux. » Pour le meilleur, pour le pire, pour toujours. Aujourd’hui, si on se marie « pour toujours », la vie commune peut durer 60 ans.
C’est formidable si on s’aime, ça peut être catastrophique si on s’est trompé de conjoint...
Les fiançailles sont donc un temps de discernement, où les amoureux prennent le temps de vérifier qu’ils sont vraiment capables de passer toute leur vie ensemble, que cet engagement est possible et réaliste.
Ils sont encore des célibataires, qui se savent appelés au mariage, qui ont un projet de vie commune, mais pas encore de promesse définitive. Même fiancés, on doit pouvoir encore se dire non et changer d’avis si on constate que c’est nécessaire.
Vivre ensemble pendant les fiançailles, c’est au fond se tromper soi-même : « je te dis que je me donne alors qu’en fait, au fond de moi, ma décision de me donner à toi définitivement n’est pas encore prise. »
Pourquoi l’église demande-t-elle qu’il n’y ait pas de relations sexuelles durant les fiançailles ?
Beaucoup pensent que c’est parce qu’elle a peur de la sexualité, ou la rejette. Pas du tout.
C’est que la sexualité est tellement belle, justement, qu’elle risque de prendre beaucoup de place au niveau affectif et physique. Et diminuer sérieusement la capacité de discernement propre à ce temps.
C’est tellement fort de se retrouver dans les bras de son amoureux, surtout si le plaisir est partagé, qu’on en oublie tout le reste. On se marie, et on se réveille un matin en se disant qu’on s’est trompé de conjoint...
Donc, pour les fiancés, le fait de choisir de ne pas vivre ensemble est une décision, un choix, un acte libre que je prends, que nous prenons, pour vivre dans la vérité l’étape où nous sommes.
C’est une école de l’écoute de l’autre.
C’est vrai que la pratique la plus courante masque cette réalité et que cette manière de vivre les fiançailles est rarement vécue parce que mal comprise.
En tout cas, ça vaut la peine de se poser la question : quel couple ai-je envie de vivre ? Un qui dure ou un qui ne dure pas ?
Si je choisis la durée, quels moyens vais-je utiliser pour ne pas me tromper dans le choix de mon conjoint ? Tout le monde peut se poser ces questions, croyant ou non croyant !
Bonne route !
Merci au Père Patrick Gaso, prêtre de la Cté de l’Emmanuel pour le diocèse de Grenoble
Il anime avec un couple de jeunes mariés (Elisabeth et Jérôme) le site www.fiancailles.org