Le Gender (ou théorie du Genre) au programme des écoles

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Petite explication : le GENDER (Genre, en français) est une théorie qui affirme qu'on doit se définir en tant qu'individu pour devenir qui on on veut être, devenir un être sexué sans tenir compte de notre génitalité ... Ce que disent les chrétiens de la théorie du Genre ... LE GENRE DÉMASQUÉ : conférence de presse d'Elizabeth Montfort et d'Hervé Mariton : un combat pour préserver les enfants de cette théorie présentée aux jeunes jusque dans les manuels de SVT. (Science et Vie de la Terre, matière autrefois appelée Sciences Naturelles)

Rapide Explication-Flash de Joëlle sur le Gender

Le GENDER (Genre, en français) est une théorie née dans les années 60 qui affirme que la distinction doit être radicale chez la personne humaine entre son sexe biologique et son identité sexuelle.

Ainsi chacun doit se définir en tant qu'individu pour devenir qui il veut être afin de devenir un être sexué sans tenir compte de sa génitalité biologique.

On réactualise en quelque sorte la célèbre phrase de Simone de Beauvoir 'On ne naît pas femme, on le devient' (1949 - 'Le deuxième sexe') en un nouveau slogan : "On ne naît pas homme ou femme, on le devient en choisissant ce que l'on veut devenir"

C'est cette théorie que certains veulent voir expliquée aux enfants et aux ados pendant les cours de SVT.

 

Nous sommes nombreux à nous insurger que cette tendance actuelle de pensée soit élevée au rang de vérité universelle en cherchant à l'intégrer à des programmes scientifiques.

Récuser cette théorie ne fait pas de nous des 'asservisseurs de la femme' ou des homophobes et ne nous rend pas hermétiques aux difficultés des hommes et femmes qui connaissent dans leur chair la souffrance une sexualité ou d'une génitalité complexes.

Récuser cette théorie ne nous fait pas nier les particularités de nos frères et soeurs intersexuels, homosexuels, transsexuels, bi-sexuels et d'autres encore... (comme les mutilés sexuels...) et leurs difficultés à trouver au sein de notre société la place qu'elle ne le leur reconnaît pas toujours.

C'est en frères que nous nous positionnons envers tout être humain.Tout être humain, qu'il soit hétérosexuel ou pas, parce que ni la génitalité, ni la sexualité, ni la préférence sexuelle ne peuvent définir à elles seules l'Homme créé par Dieu à Sa ressemblance.

 

C'est parce qu'il est écrit en Genèse 1, 27 "Et Dieu créa l'homme à son image; il le créa à l'image de Dieu: il les créa mâle et femelle et il les bénit" que nous refusons que cette théorie du Gender soit enseignée aux enfants, ados et jeunes comme une science alors que, si la génitalité relève du sexe biologique (donc scientifique), la sexualité et l'orientation sexuelle non seulement appartiennent à l'intimité de l'individu mais dépendent des sciences humaines, c'est à dire de sciences sociétales comme l'histoire, la sociologie, la philosophie, etc. 

 

Il n'y a rien de scientifique dans le Gender.

 

Cette théorie du genre qui veut faire croire qu'on doit identifier un individu seulement à partir de sa propre représentation est subversive et dangereuse.

 

Soyons vigilants pour les jeunes, bienveillants pour ceux qui véhiculent de telles idées (les idées sont à combattre mais pas les hommes), et accueillants envers ceux qui, vivant des drames humains dans leur intimité, ont besoin d'aide ou de reconnaissance.

Ne fermons ni nos oreilles, ni nos intelligences, ni nos coeurs. Bénissons le Seigneur pour l'amour qu'Il a pour chacun de ses enfants et soyons à Son image : Miséricorde et Tendresse.

Joëlle de Salleboeuf

 

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La théorie du genre (gender en anglais), c’est quoi ?


La théorie du « gender » fait son apparition dans les manuels scolaires de la rentrée 2011 et sera enseignée aux élèves du lycée des filières générales.

Face à ce courant d’idées élevé au rang de vérité scientifique, des voix s’élèvent dans l’Eglise pour dénoncer une négation de la différence naturelle des sexes et la promotion d’une « sexualité complètement désarticulée ».

 

"Le principe de cette théorie s’appuie sur la distinction radicale chez la personne humaine entre son sexe biologique et son identité sexuelle.

Si le sexe biologique est déterminé dès la naissance, l’identité sexuelle est « la perception subjective que l’on a de son propre sexe et de son orientation sexuelle » (selon le manuel Hachette), et est le fruit d’un climat culturel et d’un conditionnement social.

Le garçon qui se rue sur un camion et la petite fille sur une poupée serait ainsi le résultat de représentations sociales transmises, sans relation avec le sexe biologique.

L’être humain doit donc demeurer libre de construire sa propre identité sexuelle.

Indépendante de l’identité sexuelle de la personne, l’orientation sexuelle devrait quant à elle être un choix totalement libre selon ses désirs."

Aucune explication rigoureusement scientifique ne semble le confirmer. Au contraire les observations scientifiques tendent à montrer que l’être humain est identifié comme fille ou garçon dés la conception , et cette différenciation reste inscrite dans chacune de nos cellules tout au long de notre vie.

Selon l’Américaine Lise Eliot, neurobiologiste aguerrie : « Oui, garçons et filles sont différents. Ils ont des centres d’intérêt différents, des niveaux d’activité différents, des seuils sensoriels différents, des forces physiques différentes, des styles relationnels différents, des capacités de concentration différentes et des aptitudes intellectuelles différentes ! ».

La théorie de gender relève donc davantage du débat et d’une théorie extrascientifique qui n’a pas sa place dans un programme d’enseignement scientifique.

Cette idéologie répond sans doute à la tentation orgueilleuse de ne chercher à ne dépendre que de soi-même , à s’échapper d’une loi naturelle qui semble nous être imposée.

Le refus d’être identifié comme homme ou femme à notre naissance s’exprime en substituant le concept de masculin et féminin, construit lors de la croissance de la personne, qui pourrait être modifiable.

 

L’épanouissement de la personne ne viendrait-il pas au contraire de l’acceptation, de l’accueil de ce qu’elle est, de ce qu’elle a reçu comme un don ?

Certains psychanalystes, comme Tony Anatrella et Jean-Pierre Winter, alertent par ailleurs sur les risques que la théorie du gender fait courir à la préservation du lien social et la structuration psychique de la personne. L’altérité sexuelle, dans sa vision réaliste, situe l’homme et la femme « dans une égalité en dignité et dans une relation fondée sur la complémentarité » qui permet leur coopération, nécessaire à la constitution du lien social.

Les idées véhiculées par la théorie du genre enferment dans le « modèle du ‘nous sommes tous pareils’, selon l’idée du même et du semblable » où chacun « est sommé de rester dans une économie narcissique auto-suffisante ».

En niant la différence, ce discours empêche l’ouverture de l’individu à l’altérité et « sépare, divise et invite chaque sexe à rester chez soi », constatent-t-ils.

 Pour en savoir plus : Site Catholique.org

 

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Article 6 : Le sixième commandement

La Tradition de l’Église a entendu le sixième commandement comme englobant l’ensemble de la sexualité humaine.

I. " Homme et femme, il les créa... "

2331 " Dieu est amour. Il vit en lui-même un mystère de communion et d’amour. En créant l’humanité de l’homme et de la femme à son image ... Dieu inscrit en elle la vocation, et donc la capacité et la responsabilité correspondantes, à l’amour et à la communion " (FC 11).

" Dieu créa l’homme à son image ... homme et femme, il les créa " (Gn 1, 27) ; " Croissez et multipliez-vous " (Gn 1, 28) ; " le jour où Dieu créa l’homme, à la ressemblance de Dieu il le fit, homme et femme il les créa : il les bénit et les appela du nom d’homme le jour où ils furent créés " (Gn 5, 1-2).

2332 La sexualité affecte tous les aspects de la personne humaine, dans l’unité de son corps et de son âme. Elle concerne particulièrement l’affectivité, la capacité d’aimer et de procréer, et, d’une manière plus générale, l’aptitude à nouer des liens de communion avec autrui.

2333 Il revient à chacun, homme et femme, de reconnaître et d’accepter son identité sexuelle. La différence et la complémentarité physiques, morales et spirituelles sont orientées vers les biens du mariage et l’épanouissement de la vie familiale. L’harmonie du couple et de la société dépend en partie de la manière dont sont vécus entre les sexes la complémentarité, le besoin et l’appui mutuels.

2334 " En créant l’être humain homme et femme, Dieu donne la dignité personnelle d’une manière égale à l’homme et à la femme " (FC 22 ; cf. GS 49, § 2). " L’homme est une personne et cela dans la même mesure pour l’homme et pour la femme, car tous les deux sont créés à l’image et à la ressemblance d’un Dieu personnel " (MD 6).

2335 Chacun des deux sexes est, avec une égale dignité, quoique de façon différente, image de la puissance et de la tendresse de Dieu. L’union de l’homme et la femme dans le mariage est une manière d’imiter dans la chair la générosité et la fécondité du Créateur : " L’homme quitte son père et sa mère afin de s’attacher à sa femme ; tous deux ne forment qu’une seule chair " (Gn 2, 24). De cette union procèdent toutes les générations humaines (cf. Gn 4, 1-2 ; 25-26 ; 5, 1).

2336 Jésus est venu restaurer la création dans la pureté de ses origines. Dans le Sermon sur la montagne, il interprète de manière rigoureuse le dessein de Dieu : " Vous avez entendu qu’il a été dit : ‘Tu ne commettras pas d’adultère’. Eh bien ! moi je vous dis : ‘Quiconque regarde une femme pour la désirer a déjà commis, dans son cœur, l’adultère avec elle :’ " (Mt 5,27-28). L’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni (cf. Mt 19,6).

Sur le site Catholique .org

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Elizabeth Montfort

Invitée par Hervé Mariton, Elizabeth Montfort présentait son essai publié à l'occasion de la polémique sur la théorie du gender dans les livres de SVT dans les bureaux de l'Assemblée en présence de nombreux journalistes et responsables d'associations.

Pour Elizabeth Montfort,  on veut nous enfermer dans un déterminisme naturel et biologique car nous refusons l'idéologie du gender... Mais  c'est inexact, ne soyons pas dupes .

La première définition du genre relève du sexe biologique ;

la deuxième de la représentation sociale de l'homme et de la femme, soit le genre social.

La troisième est subversive et conduit à la fameuse théorie du genre qui identifie l'individu à partir de sa propre représentation : cette définition inspirée par les philosophes structuralistes français est soutenue par des groupes de pression constitués de féministes radicales ainsi que de gays et lesbiennes.

Stratégiquement positionnés, ils imposent un nouveau vocabulaire dans le but de dénoncer "la société occidentale patriarcale et la dictature de l'hétérosexualité"  

Pour changer de société, il faut changer la grammaire  nous disait Lénine.

Les adeptes de la théorie du genre ont cette volonté de changer la grammaire de notre société.

Mais, pour accueillir les lesbiennes, trans et autres formes de sexualité, faut-il aller jusqu'à déconstruire notre société et supprimer le concept de femme ? A l'évidence pour Elizabeth Montfort ce n'est pas certain.

Hervé Mariton

A la suite d'Elizabeth Montfort, Hervé Mariton prit la parole  :  Je demande à Luc Chatel de garantir que les études de genre et la théorie du genre ne feront pas l'objet d'un sujet au baccalauréat dans la discipline de SVT . 

Celui-ci reconnaît que les questions relatives au genre font partie du débat public, que l'on ne doit pas ignorer. Ce débat pour le député de la Drôme est de nature politique car l'individu se construit dans la société . L'individu n'est pas seul. L'homme politique est au service de l'interaction entre l'individu et la société. Une interaction  que nie la théorie du genre dans son primat absolu de l'individu.  Le bonheur des personnes et de la société n'est pas dans cette solitude.  L'homme politique, pénétré du respect qu'on doit à la personne, est dans son rôle lorsqu'il alerte sur le risque d'atomisation de la société qu'entraîne la théorie du genre . Comme pour le débat de bioéthique, le naturel et le culturel interagissent entre eux et on ne peut l'oublier.

Comme scientifique, Hervé Mariton, député de la Drôme et ancien ministre, n'accepte donc pas qu'un certain nombre de manuels scolaires de SVT présentent  des opinions ou des théories ne relevant plus du registre scientifique.

C'est le cas de Bordas pour qui  les parents et les médecins assignent le sexe à l'enfant . Dans ce cas, les ouvrages sortent du cadre objectif  nous dit Hervé Mariton. Si plusieurs manuels dérapent, il est naturel de se demander si l'énoncé a été rédigé pour permettre ce genre de dérapage. Pour Hervé Mariton,  il faut critiquer de manière précise et respectueuse un énoncé des programmes qui a permis de tels dérapages. .

Or, le Ministre de l'Education nationale est responsable du processus des examens. A la suite d'une lettre cosignée par 195 parlementaires, Luc Chatel a plaidé la bonne foi dans la définition du programme et envoyé une lettre de mission à Michel Leroy, inspecteur général de l'Education nationale sur les manuels scolaires. L'échéance de cette mission est fixée à fin 2011, début 2012, selon l'agence d'information AEF.

Pour Hervé Mariton,  c'est finalement reconnaître qu'il y a eu dérapage des éditeurs dans la présentation des chapitres. Au cours de la conférence de presse il a à nouveau interpellé le ministre de l'Education nationale en redisant que  la théorie du genre n'a pas sa place dans les programmes, les manuels et les sujets du baccalauréat . Plutôt que de parler d'orientation sexuelle, il propose d'étudier les situations physiologiques particulières. En effet, la théorie du genre risque d'être refusée par les jeunes et, contrairement à ce que souhaitent ses défenseurs, pourrait être un risque supplémentaire de dérapages homophobes. Hervé Mariton demande donc expressément au ministre de l'Education nationale  de garantir que les études de genre et la théorie du genre ne feront pas l'objet d'un sujet au baccalauréat dans la discipline de SVT .

Christian Vanneste :  

J'approuve la démarche d'Elizabeth Montfort et d'Hervé Mariton 

Christian VannesteComme ancien professeur de philosophie, le député du Nord, Christian Vanneste, a souhaité participer au débat. Pour lui, un professeur doit d'abord s'inquiéter de ce qui est écrit dans le programme.

Dans le cas des manuels de SVT de première ES et L, le professeur doit apprendre à distinguer les concepts : l'identité sexuelle qui relève directement des cours de SVT ; le rôle sexuel, soit les activités prédominantes d'un sexe relativement aux spécificités culturelles (cf. Mœurs et sexualité en Océanie, Margaret Mead), qui peut encore être étudié en cours de SVT ; et l'orientation sexuelle qui appartient à l'intimité de chaque personne et relève de la psychologie. Les questions sur l'identité et l'orientation, ont pour lui leur place dans la discipline de philosophie.

Les sciences demandent un savoir rationnel et expérimental or la théorie du genre n'est fondée que sur la volonté de justifier des intérêts pratiques, en l'occurrence ici ceux des féministes radicales, des gays et des lesbiennes. Cette démarche est typiquement marxiste : il ne faut pas franchir la limite.  Il faut savoir doser entre la part d'acquis et la part de génétique. Contrairement au Figaro qui a refusé à Christian Vanneste un droit de réponse à l'article de Luc Ferry, ayons le souci de l'objectivité !

Un vrai succès

Un certain nombre de journalistes, de responsables d'associations de députés et assistants parlementaires ont rempli le deuxième bureau de l'Assemblée nationale. La réunion a fait l'objet de nombreuses coupures de presse : Europe1, La Croix, La Vie, Le Figaro, Libération, Nouvelles de France...

 

Liberté Politique. com
Article rédigé par Astrid Coeurderoy, le 28 octobre 2011

(NB : "Liberté Politique" n'est pas un organisme chrétien

mais a pour ambition de réunir des hommes et des femmes engagés dans la vie politique, économique et sociale

pour servir le bien commun dans une perspective chrétienne.

Ils agissent comme un laboratoire d'idées militant, lieu de rencontre, de recherche, de formation et de communication.)

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