Médire, débusquer le mal

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Ne dis pas du mal du voisin... Regarde plutôt sa beauté... bénis-le, il est ton frère... Il est parfois un devoir de débusquer le mal, ou simplement de reconnaître son existence.

Médire... débusquer le mal


Ne dis pas du mal du voisin...
Regarde plutôt sa beauté... bénis-le, il est ton frère...

Médire, c'est dire du mal, un mal vrai, pour faire mal à quelqu'un, à une institution.
La calomnie qui invente le mal dans le seul but de nuire.

 

Il est parfois un devoir de débusquer le mal, ou simplement de reconnaître son existence.


Combien l'attitude de Benoît XVI a été bénéfique quand il a osé dire que dans notre Église, des responsables abîmaient des enfants. Dénoncer le mal est dans ces cas-là un devoir.
Médire, se taire et être complice, ou dénoncer le mal…
Il y a là un choix à faire.
Le pape François a continué cette lutte contre le mal dénonçant des pratiques financières inadmissibles...


Il est parfois un péché par omission quand on se tait, s'abritant sous le devoir de ne pas médire !


De médire à dénoncer le mal il y a une différence : l'intention est-elle de nuire ou de construire ?

Bien souvent nous nous taisons par peur, par lâcheté en nous retranchant derrière le « il ne faut pas dire du mal des autres »

et nous nous gardons bien d'intervenir...

 

Il me semble important de se connaître soi-même, il n'y a rien de plus juste disait Socrate.
Jésus nous invite « Je suis le chemin, la Vie, la Vérité » à cette connaissance de soi quand 
« Amour et Vérité se rencontrent » c'est aussi l'invitation du psaume 80.


Ignorer la Vérité, faire semblant de ne pas voir le mal est un piège.
 

Cet ami, je peux lui faire confiance, oui mais, telle responsabilité, je ne lui donnerai pas, ce n'est pas dans ses cordes !
Ne me demandez pas tel service, là je ne suis pas compétant !
Il est une forme de simplicité qui est chemin de vérité.
(cela n'empêche pas de progresser et franchir les limites que nous avions crues insurmontables, bien sûr!)

 

Connaître ceux qui nous entourent, parfois, nécessite une reconnaissance des qualités et des défauts.
Connaître nos propres défauts, nos péchés aident à  vivre sans juger l'autre, à mieux comprendre la complexité des motivations.
Connaître l'autre est utile, se connaître de mieux en mieux et ne pas demander à l'autre ce qu'il ne peut me donner...

 

Se mettre devant la vérité, sans la masquer quand elle ne correspond pas à nos attentes, est un chemin de vie, de vérité.

 

Dans une équipe combien il est important de savoir les richesses des uns et des autres mais aussi leurs limites. Alors les initiatives pourront être fécondes.
Quand j’entends « attention, il ne faut pas médire. »
J’attends la suite, j’ai peur du discours bon chrétien qui pave l’enfer de bonnes intentions.

 

Mais je crains aussi de passer à côté de ce cadeau que le Père a fait à son Fils, toi, l’autre…
 

J’ai peur de ne pas avoir assez de patience pour découvrir combien, tu es, il est aimable en vérité
Car notre Dieu sait nos limites, nos égarements, il nous tend la main pour que nous osions prendre un chemin de vérité.
Il est miséricorde Celui qui veut bien t’accueillir, il attend  non que tu médises de toi avec les
« je suis nul »,
« personne ne m’aime »,
« avec ce que j’ai fait, j’ai honte »  …
Au panier, cette médisance, tournée contre soi !


Il est un Dieu qui t’aime et te prend la main pour sortir de ton tombeau que tu entretiens si bien.
 

Demander pardon c’est autre chose, c’est accepter une aide pour avancer, accepter cet amour inconditionnel qui peut, tel la vague, te submerger, et enlever le sable qui crisse dans tes articulations, accepte d’entrer dans la vérité enveloppé de cet amour immense.


Tu es le cadeau offert au Fils, le cadeau offert à Jésus qui se battra et est prêt à donner sa vie, sa vie de Dieu, celle que rien, pas même Satan ne peut détruire.
Tu es précieux pour Lui, c’est le Père qui t’a confié à Lui.

 

Il vient encore et encore accomplir sa mission, « sauver, tous les hommes »,
Encore et encore t’insuffler sa Vie.

Amour et Vérité se rencontrent….
Quand tu peux bénir ton frère, reconnaître sa beauté intérieure, parfois c’est difficile, (un cadeau ça se mérite dit-on! Et Jésus en a payé le prix...) alors, ton frère sera pour toi aussi, un cadeau, et le connaissant de mieux en mieux, tu verras comme il est beau ...

Dany
Juin 2014

 

PS de P. R.T. :

J'ajoute une distinction qui a mon avis fait toute la différence entre les deux extrêmes. 

La médisance, c'est parler des défauts des autres à des personnes qui ne sont pas concernées ou à des personnes qui ne pourront rien faire pour porter une vraie solution au problème, souvent avec l'intention de détruire la bonne réputation de la personne en question. 

Dénoncer le mal c'est avoir le courage d'en parler seulement à celui ou celle qui peut vraiment remédier au problème, soit le coupable ou son responsable et non pas avec n'importe qui. 

Merci Danny pour cette réflexion. Union de prière.

P. R. T.

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